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Qu’allons-nous manger demain ?


Mondialisation des produits alimentaires, standardisation des saveurs, viande in vitro :

les repas du futur se ressembleront-ils tous ? Pas si sûr…

Qui n’a jamais ressenti un effet de saturation, une sorte de malaise face à la répétition des produits alimentaires proposés dans nos ­immenses supermarchés ?

Qui ne s’est inquiété de l’appauvrissement des variétés de fruits et ­légumes d’antan ?

Qui ne s’est ­demandé si nos enfants ne mangeront pas tous demain la même chose – un peu de couscous, un peu de sushi, un peu de pizza et de riz cantonais, le tout arrosé de soda dans une sorte de grande cuisine internationale qui ne variera guère d’un pays à l’autre ?

Les experts ne nient pas le phénomène. Ils lui ont même donné un nom : l’homogé­néisation des pratiques alimentaires.

Mais sa marche est-elle pour autant ­irrémédiable ? Ou bien laisse-t-elle la place à des ­chemins de traverse ?

Les raisons de cette uniformisation sont connues : la puissance de l’agriculture industrielle, les effets de la ­mondialisation et de la grande distri­bution, la hausse du pouvoir d’achat dans les pays émergents.

A quoi s’ajoutent les recommandations des ­ nutritionnistes, qui condamnent le gigot d’agneau aux haricots au profit d’une alimentation light ; la montée du végétarisme, seule solution aux yeux des « militants du ­ légume » pour nourrir 9 milliards de bouches en 2050 ; et l’urbanisation croissante des populations qui entraîne, par exemple, dans de nombreux pays africains, le recul des céréales traditionnelles (mil, sorgho) et l’augmentation du blé et du riz importés.

Sans oublier ce qui est au fondement de cette évolution : la « transition nutritionnelle ».

« Macronutriments »

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